http://bavareine.kiwie.cowblog.fr/images/title6-copie-1.png

Mercredi 1er février 2012 à 20:04

De passage, voici quelques images juste pour émerveiller votre regard.

http://bavareine.kiwie.cowblog.fr/images/14-copie-1.png
http://bavareine.kiwie.cowblog.fr/images/15-copie-1.png
http://bavareine.kiwie.cowblog.fr/images/16-copie-1.png
http://bavareine.kiwie.cowblog.fr/images/17-copie-1.png
http://bavareine.kiwie.cowblog.fr/images/18-copie-1.png
http://bavareine.kiwie.cowblog.fr/images/19-copie-1.png
http://bavareine.kiwie.cowblog.fr/images/20-copie-1.png

Puis, après tant d'émerveillement, je ne peux m'empêcher de vous offrir la Baleine Humaine.
(Mais c'est bien la preuve que je suis sérieuse. Je travaille pendant que S. fait des bêtises derrière mon dos..)

http://bavareine.kiwie.cowblog.fr/images/21-copie-1.png
Merci à S. pour toutes ces photos.

Mercredi 14 décembre 2011 à 20:04

Vous m'excuserez pour tant d'interludes, je suis actuellement en plein examen blanc ..
Ci-dessous une bribe du journal d'Elenna, à nouveau.



http://bavareine.kiwie.cowblog.fr/images/18.png


Il arrive parfois que notre mémoire nous joue des tours auxquels nous n'aurions jamais pensé, comme tomber dans l'oubli pour la plupart du temps. Elle se cache, la joueuse, sans penser un seul instant que nous n'avons peut-être pas envie de la retrouver. Elle se retrouve seule, la naïve, sans nous pour lui donner un semblant de raison d'être. Elle s'éteint, la petite flamme, pour disparaître pour toujours. Eternellement ? Malheureusement, pas nécessairement. Elle en est revenue il y a peu. Revenue de l'abîme.

Très souvent il ne suffit que d'une seconde pour nous souvenir d'une éternité oubliée ; un lieu, un parfum ou même un regard. Tout est propice à nous inciter à retrouver notre mémoire enfouie derrière notre sourire, celui qui nous protège de l'obscurité qui menace de nous ronger le coeur. Car nous préférons de loin oublier ce qui nous a meurtri plutôt que ce qui nous est favorable, ce qui est tout à fait intelligible après tout. C'est par ailleurs pour cela qu'un voile s'est abattu sur mon visage il y a de cela de nombreuses années, lorsque mon journal en était encore à ses premières pages. Je t'ai menti, je l'admets, quoi que menti soit un terme inadéquat. T'avoir dissimulé des faits est sans doute une accusation plus appropriée à la situation actuelle, bien que cette dissimulation n'ait guère été volontaire. J'avais tout simplement tourné le dos à un passé que je ne voulais assumer, jusqu'à ce qu'il ne soit plus. Cela m'avait alors demandé du temps, oh que oui.

Et ce fut lorsque mes pas résonnèrent pour la première fois dans l'enceinte de l'église, alors que je venais à la rencontre de ce destin que je cherchais désespérément, que tout me revint alors. Douloureuse sensation, telle une sur-pression au niveau de mon poitrail comme si l'on me broyait le coeur … Petite larme qui s'extirpa de mon oeil pour s'écouler rapidement le long de ma joue froide, petit sanglot qui resta coincé au fond de ma gorge. L'eau bénite n'y était alors pour rien, ne m'ayant laissé comme souvenir qu'une vulgaire cicatrice bénigne. Le simple souvenir de mon lointain passé semblait être pour moi une cruelle mésaventure … Je tenais à le croire.

Je ne te raconterai ce que j'ai pu voir mon brave compagnon, toi qui a déjà tant souffert par les déversements de ma haine sur tes pages ; non je te protègerai de ma malheureuse mémoire pourtant pensée effacée à jamais, sois en sûr.

Mais en contre-partie, tu dois me dire. Ô aide-moi, je t'en prie. Je suis perdue, comme si je venais de prendre la place de cette mémoire ressortie des Ombres. Comment pourrais-je désormais vivre alors que ce que je fuyais depuis tant d'années, jusqu'à l'en oublier, m'a rattrapé ? Moi qui éprouvais déjà de la peine à insuffler chaque matin, qui luttais chaque jour pour trouver une raison à ma subsistance, qui ne restais finalement que pour eux. Eux. Dure réalité que celle d'une vampire. Si seulement j'avais su ...

Rends-moi ce service. Réponds-moi. Que dois-je donc faire pour déchirer cette page qui refuse de l'être, comme si Celui du dessus l'avait constituée d'un matériau conçu pour me mener la vie impossible ? J'étais censée vivre une heureuse éternité près de mon éternel amour, tu sais ? Mais pourrais-je seulement survivre tout ce temps avec ce fardeau sur les épaules ? Ce n'est pas que je haïsse mon étoile, bien au contraire, mais il arrive parfois que l'ennui et la douleur, différente de celle dont je profite aux côtés de Yürèc, soient au dessus de tout.

Faible. C'est ainsi que je me vois, et cela ne fera qu'empirer avec le temps si nous ne réagissons guère maintenant. Mais que puis-je faire si ce n'est attendre ? Le destin est en marche … Restera à savoir s'il me choisira, ce qui est encore loin d'être le cas. 

Le destin d'une vie.


Lundi 12 décembre 2011 à 17:46

http://bavareine.kiwie.cowblog.fr/images/17.png

On a tous - ou presque, je prends les devants - déjà fait ce test qui nous indique quel(le) héros ou héroïne nous sommes. Je ne sais pas pour vous, mais j'ai toujours été déçue du résultat. Par exemple, au lieu de tomber sur Bree Van De Camp je tombais sur Lynette Scavo. Non pas que je ne l'aime pas, mais je trouve qu'elle ne me correspond pas. Tout d'abord parce que je ne veux pas une multitude d'enfants mais juste deux. Un garçon et une fille, exactement, et si le sort en décide autrement j'économiserais pour un congélateur XXL que je remplirai jusqu'à ce que. < Je plaisante, hein. Je ne suis pas encore inhumaine à ce point, fort heureusement pour moi. > Et puis il y a cette maniaquerie, fort peu intense mais néanmoins présente. Lorsqu'elle arrive, plus rien ne m'arrête jusqu'à ce que je finisse ce que j'ai à faire. Tout ceci pour dire que ces tests - comme tous les autres tests, remarquez - sont dénués de sens. Aussi, la vraie question qu'il conviendrait à se poser serait : Quel(le) héros ou héroïne souhaiterais-tu incarner, et pourquoi  ?

Toute petite, je rêvais d'être Buffy Summers de la série Buffy Contre les Vampires. Elle faisait alors partie de ces premières femmes mises en avant dévoilant une force physique dépassant l'imagination de l'époque. Beh ouais, une fille qui sauve le monde ... Ça change. Alors je regardais les épisodes de la série des dizaines de fois, accro que j'étais, jusqu'à en connaître les dialogues par coeur. ♥

http://bavareine.kiwie.cowblog.fr/images/16.png

Puis, plus récemment, je me suis imaginée être Prue Halliwell de Charmed. Vous me direz qu'elle n'a rien de bien extraordinaire si ce n'est son don magique. Mais c'est justement ce don que j'aurais aimé avoir. Entre la possibilité de déplacer des objets à distance et éjecter quiconque sur le mur < Niark Niark. > ... Parce qu'il y en a des gens à placarder au mur ! A commencer par les Twinneux. *_* < Cherchez pas, ils n'en valent pas la peine pour savoir de qui il s'agit. > J'avais d'ailleurs particulièrement aimé l'épisode vingt-deux de la saison trois dont je vous offre un extrait : Cliquer ici.

http://bavareine.kiwie.cowblog.fr/images/14.png


Pour finir, j'ai rêvé être Shalimar Fox de la série Mutant X, une série hélas achevée trop vite. Il s'agit d'une femme dont l'ADN a été modifié lorsqu'un chercheur tentait de la sauver et qui se retrouve donc dotée de chaque capacité des félins (vision, agilité, le fait de retomber sur ses pattes, mais aussi la peur du feu.). Je ne sais pas trop ce qui m'attire tant chez ce personnage, si ce n'est mettre une bonne raclée aux mêmes personnes qui mériteraient de goûter un peu au mur. < Non non je ne suis pas violente du tout !! >

http://bavareine.kiwie.cowblog.fr/images/15.png


Et toi, quel(le) héros ou héroïne souhaiterais-tu incarner (Ou as-tu souhaité.), et pourquoi ?
 

PS : On se souviendra d'ailleurs du jour où, à moitié endormie, j'ai pu sortir au Bavaroi que j'avais les cheveux noirs (Je suis blonde.) alors que j'étais en train de penser à Prue. 
Non non, je ne suis pas folle !!

Vendredi 9 décembre 2011 à 22:14

Le texte ci-dessous est un extrait du journal d'Elenna, personnage crée il y a environ trois ans pour un jeu de rôles en ligne. Il s'agit ici des pensées de la Vampire vis-à-vis du conflit qui oppose les forces d'Aethen (Le mal, pour simplifier) et ceux d'Yjan (L'antipode du mal). En effet Aethen, avide de pouvoir, cherche à s'emparer du trône pour régner sur les Terres d'Argent. C'est un texte un peu lourd, je vous l'accorde. Bonne lecture.



http://bavareine.kiwie.cowblog.fr/images/13.png

L'on nous défend souvent de trop réfléchir, d'avoir l'esprit totalement embrouillé car le choix d'un camp ne nous est pas aussi facile que certains. L'on nous critique d'être trop marginaux, de vouloir en quelques sortes s'extirper du lot d'individus pathétiques de notre monde, pour la simple raison que nos décisions ne soient pas ceux auxquels on se serait attendu. Il semblerait, en tous cas, que nos choix ne soient pas les bons et qu'il faille choisir entre deux idéologies bien définies et déjà construites plutôt qu'adopter la notre. L'être humain ne serait donc il plus en état de penser par lui-même, et par conséquent pourrais-je même dire d'exister en tant qu'individu ? Nous n'avons plus affaire à des personnes, car ce serait là un titre bien trop personnel dans un monde où seule la collectivité persiste détruisant à elle-seule l'Homme en tant que tel, mais bien à deux camps dans lequel il m'est impossible de distinguer le moindre guerrier. C'est pour ainsi dire une masse que j'aperçois au loin. Un brouillard. Nulle envie d'y pénétrer, nulle envie de me sentir utile – et encore, cela serait à démontrer – tout en étant privée d'être moi-même. Servir un être hautain qui ne sait distinguer un de ses fidèles d'un de ses ennemis quand ceux-ci se trouvent au sein même d'une foule aussi bruyante que l'on pourrait la comparer à une ruche bourdonnante d'abeilles acharnées ? Non, je ne suis fort heureusement pas de ces petits candides qui pensent un seul instant exister aux yeux de leur supérieur et ainsi espérer bénéficier de l'aide de ce dernier et de sa bénédiction lors sa peut-être victoire. Ma confiance est une des choses que je n'accorde qu'à trop peu de personnes, vous devez bien le comprendre et donc faire comme simple déduction que jamais je n'irai me soumettre à tel personnage. Depuis quand l'on est amené à se soumettre par crainte ? Car c'est, je pense, l'une des raisons maîtresses qui pousse les fidèles à s'agenouiller lorsque le soi-disant supérieur s'avance vers eux. C'est parce qu'ils sont assez idiots pour penser qu'une simple soumission puisse faire la différence lorsque le supposé Dieu n'aura plus besoin de leur précieuse aide qu'il persiste autant d'esprits manichéens en ces lieux.

Une autre hypothèse pourrait être qu'en chaque homme réside un espoir portant bien évidemment sur chacune des deux divinités. Mais où est donc passé l'espoir que les Hommes ont en eux-même ? Ne sont-ils donc plus capables de sauver ce qui, à leurs yeux, est en pleine perdition ? Ont-ils réellement besoin d'un soi-disant sauveur, prêchant des paroles de haine ou encore un discours soi-disant pacifique selon le côté duquel on se place ? Depuis quand la stabilité d'un monde se fait-il par la force, et pire ... Je n'ai jamais vu, depuis le commencement, un peuple haineux rester de marbre lorsqu'un Candide ose espérer prendre la tête du pouvoir. Où est donc la possibilité d'une équité dans tout ce monde aussi diverse soit-il ? La diversité est une tare, car elle empêche une paix prolongée, mais elle est aussi une bénédiction car qui n'a jamais eu peur d'un monde dans lequel tous seraient du même avis, tous seraient finalement pareils. Il n'y aurait alors plus de remise en question, plus de divergence de pensées, plus de vie autant le dire ainsi. Car ce sont ces conflits perpétuels qui donnent un certain rythme dans notre existence, qui nous donnent sans cesse envie de nous surpasser pour nous en aller contrer autrui. Ce sont ces conflits qui font de nous des êtres pensants à condition que notre pensée ne soit déjà cloisonnée par une idéologie préfabriquée par un autre que soi suite à ce que nous appelons communément bourrage de crâne. Car, en effet, c'est ce qui est en train de se passer sous nos yeux sans que nous ne nous en apercevions. Une réalité bien malheureuse que celle-ci.

L'on nous défend souvent de trop réfléchir, de résister à la tentation d'une certaine facilité et finalement de se penser au dessus des autres. Car, en y réfléchissant, ce peut être une hypothèse du camp des crédules. Quelqu'un qui pense pouvoir se sauver lui-même, ou encore se construire une idéologie tout à fait personnelle, ne se sur-estime-t-il pas ? Vous avez peut être raison. Qui suis-je pour contrer des hypothèses sur les agissements et pensées de mes semblables ? Mon avis n'en serait que trop subjectif. Toujours est-il que jamais je ne m'abaisserai comme peuvent le faire ces ingénus, jamais je ne me rattacherai à l'un de ces deux camps dérisoires, jamais je ne m'imposerai de fers aux poignets. Non je resterai libre pour toujours, reine de mes pensées, maîtresse de mes actions. Moi-même, juste ça.


<< Page précédente | 1 | 2 | Page suivante >>

Créer un podcast