< Comment ça je suis à la traine ? C'est Noël dans une semaine et j'en suis encore à parler d'Halloween ? Raf, je prends mon temps. > Il est donc temps pour moi de vous faire part de cette soirée que je n'ai toujours pas oublié et dont chaque détail m'est revenu en mémoire encore récemment. En plein milieu de mes examens blancs, histoire de vous mettre sur la mauvaise route. < Je rigole, Kiwi. oo > J'espère, cependant, que cet article sera à la hauteur de mes souvenirs et de la personne avec qui j'ai pu partager ce moment éphémère. Envole-toi.Tout s'est construit autour d'une vieille envie qu'était celle de passer Halloween en présence de personnes qui sauraient fêter cela comme il se doit dans un espace bien particulier. J'ai ainsi donc commencé des recherches pour savoir où pouvaient bien se situer ce genre d'endroits bien connu par le milieu gothique mais aucunement par de simples personnes telles que nous. Il faut admettre que la publicité se fait essentiellement par bouche à oreille, contrairement à d'autres boîtes de nuit, plus connues. C'est ainsi que j'ai sélectionné ce lieu qui me semblait unique en son genre et qui me paraissait le plus intéressant : Les Crayères des Montquartiers à Issy-Les-Moulineaux. Un prix d'entrée relativement correct, tout comme le prix du vestiaire et des boissons. Abordable pour n'importe quel couple sans revenus, en somme. < Ceci marque la fin de la page publicité, avec tout de même une petite vidéo de promotion ci-dessous pour visualiser un peu les lieux. >
Nous avions tout prévu pour tenter au mieux de nous fondre dans la foule sans paraître trop décalés < Pour le coup, ç'aurait été plus de mal que de bien. > niveau habits et maquillage. Car il est vrai que nous remarquions davantage les personnes vêtues de manière totalement classique. Après tout, s'il s'agit d'une soirée Halloween ce n'est pas pour venir habillé de manière simple s'il n'y a même pas une once de maquillage. Aussi nous avions opté pour quelque chose de simple, ressemblant alors étrangement aux personnages de la famille Adams alors que le but était de représenter nos deux vampires respectifs. < Mais osef. C'était pas mal non plus. > Nous sommes donc sortis vêtus de la sorte, accompagnés néanmoins par mon père, qui avait peur qu'il nous arrive malheur, jusqu'au tramway. Et il n'avait pas tort, deux mecs ont réussi à se moquer de nous à La Défense juste parce que nous sortions des normes. LOL. < Ça c'est mon rire jaune. >
Nous sommes parvenus sans mal aux Crayères vers vingt-deux heures, puis nous avons attendu l'ouverture des portes tout en conversant et commentant les nombreux spécimens qui passaient. < Et y'en avait des beaux, ça oui. Mais ça s'respecte. > Nous avons été dans les premiers à pénétrer dans l'Antre aux couloirs interminables, visitant alors les lieux tandis que les autres continuaient de faire la queue. Je n'avais pas imaginé le nombre de personnes qu'il allait y avoir, mais j'ai néanmoins été surprise de voir que cela n'affectait pas l'ambiance malgré tout. Mis à part la fumée stagnante en plein milieu du couloir fumeur < Qui hélas se situait sur le passage entre les différentes salles. > qui m'a valut une bronchite < A moi, fumeuse. Presque ex même. Jaylaklass. >, la queue interminable aux toilettes et les comateux : Tout était parfait. Et puis ce n'était pas comme si je passais une soirée comme les autres avec n'importe qui. Je passais une soirée rêvée depuis plusieurs années < Mais toute seule, c'est moins motivant hein. > avec mon Bavaroi. La Première, si. Et même si mon haut ne me convenait pas tout à fait, même si l'éponge naturelle ne fonctionne pas aussi bien qu'une éponge artificielle, [...] Je suis passée outre ces quelques détails. J'ai mis mon haut pour Lui qui y tenait tant que ça < Puis d'ailleurs quand t'es dans ses bras, tu les vois plus les défauts. Et toc. >, et je suis allée entre toutes ses personnes inconnues avec Lui au rythme de la musique qui résonnait dans la salle. C'était une espèce de rêve éveillé, qui vous fait oublier toute réalité et qui mériterait de ne jamais s'estomper. Je me sentais telle une chenille dans son cocon protecteur ... Dans les bras du Bavaroi tandis que la douce mélodie de Cantara s'en allait frôler mes oreilles. Une sorte d'union des corps, se mouvant au même rythme imposé par le compositeur. Ce ne fut que lorsque la musique s'arrêta que je m'aperçus qu'il était déjà six heures passées et que tout était fini, que tout n'était désormais plus qu'un beau souvenir. Un autre de plus ...
Car même s'il est le plus chieur de toute la Terre entière, je l'aime ... quand même. ♥
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Sache que j'ai passé également une nuit magique avec toi =) Et que je suis content que ça t'ai plu à ce point :3